UNE HISTOIRE FAMILIALE

Située en Bretagne, au bord du Blavet à Hennebont, la biscuiterie Gueguen et fils voit le jour en septembre 2005 avec Martine et Daniel Gueguen et leurs enfants.

La Biscuiterie Gueguen

Martine et Daniel Gueguen ont travaillé  24 années dans leur boulangerie pâtisserie à Arzano à la succession de Louis Le Bail . Au fil des années la réputation nos gâteaux breton d’Arzano a gagné en notoriété et s’est répandue à travers la Bretagne.

Depuis 2005 et l’ouverture de la biscuiterie, nous fabriquons toujours le gâteau breton d’Arzano à l’identique , tout en étoffant notre gamme de produits (voir dans nos produits).

Notre production est artisanale et nous travaillons toujours à la main. Nos fournisseurs sont des producteurs locaux.

Nous sommes aujourd’hui une équipe de 9 personnes dynamiques et motivées.

Pour trouver nos produits au plus près de chez vous, n’hésitez pas à nous contacter par mail ou par téléphone : 02 97 89 45 26

La Stèle d'Arzano (29) l'emblème de nos produits

1908 : la stèle est remise au maire d’Arzano le 11 octobre par le directeur du comité lorientais des fêtes de Brizeux, lors de la fête du cinquantenaire de sa mort.

1925 : restauration.

La stèle est située près du pont Kerlo route de Plouay.

Auguste Brizeux

Auguste-Julien-Pélage Brizeux naît à Lorient le 12 septembre 1803. Son père Pélage-Julien Brizeux est chirurgien de la Marine, il épouse à Lorient Françoise Souveraine Hoguet le 31 octobre 1802, ils habitent au 2 de la rue Poissonnière. Son père, souvent parti en mer, décède à Cherbourg en 1810. Sa mère épouse l’année suivante un négociant lorientais, Jacques Boyer, et confie alors son fils, Auguste, à l’abbé Le Nir, curé d’Arzano qui dirige une petite école destinée à l’instruction des enfants de la paroisse. C’est là qu’il s’initie au latin et à la poésie. C’est dans ce village qu’il rencontre Marie Pellan, une jeune paysanne qui devient au fil du temps sa muse, son inspiratrice. A 13 ans, il quitte Arzano pour poursuivre ses études au collège Saint-Yves de Vannes puis à Arras dans un établissement dirigé par son oncle maternel, l’abbé Sallentin.
Le 29 novembre 1921, il est reçu bachelier devant l’académie de Douai. il poursuit ensuite des études de droit à Paris et fréquente assidûment des milieux littéraires et artistiques. Il rencontre alors Alfred de Musset, Alfred de Vigny, Sainte-Beuve et Victor Hugo.
En 1827, sa première pièce en vers, Racine, est jouée au Théâtre-Français. Il devra attendre 1832 pour connaître le succès et la notoriété.
La publication de Marie, le 12 septembre 1831, enthousiasme le monde des lettres. Sainte-Beuve et Victor Hugo lui font part de leur admiration. Auguste Brizeux, désormais célèbre, poursuit son œuvre en français et en breton. C’est à Paris, au contact de Jean-François Le Gonidec, d’Emile Souvestre et de La Villemarqué qu’il prend connaissance de sa bretonnitude, il devient alors un ardent défenseur de la Bretagne. A la suite de la publication de son ouvrage, Les Bretons, il reçoit la Légion d’honneur,  et son ouvrage est couronné en 1847 par l’Académie française. Par la suite, il continue sa collaboration avec la Revue des Deux Mondes et publie Telen Arvor et de nombreux poèmes qui évoquent les paysages de son enfance. En 1852, avec Primel et Nola, il signe une œuvre originale qu’il dédie à Alfred de Vigny, Victor Hugo et Prosper Mérimée.
Malgré une pension d’Etat qu’il obtient grâce au soutien d’Alfred de Vigny et Lamartine, Auguste Brizeux est toujours sans argent. Il effectue beaucoup de voyages en Italie à la recherche d’émotions artistiques, l’Italie étant à l’époque, le lieu de villégiature de tous les artistes. C’est dans ce pays qu’il rencontre Hector Berlioz et Victor Massé qui mettent en musique quelques-unes de ses œuvres. Malade, il trouve refuge chez sa mère en 1856 à Lorient au 14 de la rue du Commerce et y termine son dernier poème intitulé L’Elégie de la Bretagne.
A la veille de sa mort, malgré l’interdiction de son médecin car il est atteint de tuberculose, il quitte Lorient pour Paris puis Montpellier où il décède le 3 mai 1858 et où ses obsèques seront célébrées à l’église Sainte-Eulalie.
Le conseil municipal de Lorient décide, le 11 mai 1858, d’offrir une concession perpétuelle à Auguste Brizeux. Depuis il repose au cimetière de Carnel. En 1888, 30 ans après sa mort, une grande fête est organisée et une souscription est lancée afin d’ériger un monument à sa gloire. Le maire de la ville, Laurent Roux-Lavergne, préside le comité assisté de Jules Simon et Ernest Renan. Le sculpteur, Pierre Ogé, est chargé de réaliser une statue. Le 9 septembre 1888, la fête commence par un cortège impressionnant qui se dirige vers la rue Poissonnière et s’arrête devant sa maison natale où est apposée une plaque commémorative. Puis le cortège si dirige vers le square dédié au poète où un kiosque abrite les personnalités. La statue est ensuite inaugurée au son de la musique du 62e régiment d’infanterie. Les orateurs Ernest Renan et Victor Massé retracent alors en quelques mots la vie et l’œuvre d’Auguste Brizeux.
Le centenaire de la naissance d’Auguste Brizeux sera également célébré à l’initiative du Clocher Breton, revue de Bretagne et des pays celtiques. Le 13 septembre 1903, les amis d’Auguste Brizeux se retrouvent à l’église Saint-Louis où le recteur d’Arzano prononce l’éloge de l’artiste. La journée se termine au théâtre municipal où, pour la première fois en Bretagne, un orchestre de 80 musiciens joue le Bro goz ma zadoù.
Au fil du temps, le square Brizeux devient un lieu de promenade très apprécié des Lorientais jusqu’aux bombardements de 1943 qui détruisent le cimetière de Carnel. Le chêne qui abrite le tombeau de Brizeux résiste aux bombes mais le square est dans un triste état. Aujourd’hui le square n’existe plus et depuis 1973, la statue d’Auguste Brizeux se trouve dans le parc Chevassu.

© Archives de Lorient